Le blog
« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. » dit l’oncle Ben, et il a pas tort. Être consommateur représente un pouvoir trop souvent sous-estimé.
Dans l’économie de marché, c’est la demande qui régule l’offre. Si la demande change, l’offre changera aussi.
Ne plus manger de viande, acheter bio, consommer Made in France, … : de plus en plus de personnes font le choix de responsabiliser leurs actes de consommation.
Le marché est déjà en train de s’adapter et de changer profondément.
On peut voir des marques qui jouent la carte de l’éthique, du made in France et de la transparence en pleine ascension malgré les prix de leurs produits. Des initiatives pour acheter des légumes directement aux producteurs voient le jour un peu partout, les répare-café surgissent dans toutes les villes… bref, la demande change, elles veut des bons produits, bien produits, des objets qui durent. Elle veut faire attention à sa santé. Elle veut limiter son impact écologique sur la planète. Les gens semblent vouloir devenir des gens bien.
Les signes sont clairs : une nouvelle demande est en pleine émergence et le marché est en train de se mettre en place.
Malheureusement, on ne peut pas faire confiance à tout le monde. Parce que oui, il est facile de jouer sur les mots dans la publicité pour se, et tu as bien raison raison de te méfier et de prendre ces arguments avec des pincettes, et se méfier du Green Washing.
Sur le terrain des grandes marques aussi, la guerre de l' »achat responsable » a commencé.
Désormais, U insiste bien sur l’origine française de ses carottes surgelées à moins de 1€, en disant que c’est bon pour tout le monde. (on peut cependant se permettre d’émettre un doute quant à la qualité des carottes et/ou celle de la rémunération des agriculteurs qui les produisent). MacDo axe sa com. sur la qualité des ingrédients du BigMac. Intermarché avait lancé les fruits et légumes moches (malheureusement, l’opération est restée ponctuelle) contre le gaspillage alimentaire. H&M propose de recycler vos vieux vêtements (sans pour autant améliorer les conditions de fabrication des leurs)… Il existe encore de nombreux exemples pour montrer que l’éthique ou la qualité des produits prennent une place de plus en plus importante dans le discours des grandes marques.
Cependant, le capitalisme à ça de bon qu’il pousse chacun à faire mieux que la concurrence. La tendance devrait globalement aller en s’améliorant. À force de vouloir être moins pires que les autres, ils finiront bien par proposer des trucs vraiment mieux.
[eltd_blockquote text= »Les choses sont en train de changer. J’y crois à mort ! » title_tag= »h2″ width= » »]
Ni râler, ni manifester, ni voter ne semble fonctionner pour se faire entendre. La consommation et l’évolution des modes de vie ont l’air de plus peser dans le game pour faire changer la société que l’expression des opinion.
Parce que je suis convaincue que ça peut fonctionner, je vais essayer de mieux consommer et de me renseigner sur ce que j’achète, d’utiliser d’autres circuits que les traditionnelles grandes surfaces, et s’il le faut, revoir le budget alloué à chaque domaine… et ça fera plein d’articles de blog.
Au moins, je ne ferai pas tout ça pour rien, autant essayer de partager ce genre d’expériences.
Il y a déjà plein de gens qui parlent de ça très bien :
- www.famillezerodechet.com
- antigonexxi.com
- peau-neuve.fr
- doitforthemermaids.blogspot.fr
- griffelif.blogspot.fr
Un point sur ma situation : elle est pas terrible. Freelance depuis 5 mois, j’arrive à gagner en moyenne un peu moins d’un SMIC par mois.
Je ne roule pas sur l’or. MAIS je n’ai pas d’enfants et je n’habite pas dans ce lieu où la vie est si chère et qu’on appelle Paris. Alors je pense que même avec des petits moyens, c’est jouable d’acheter intelligent.
SPOIL : dans la vraie, vie ça fait déjà plus d’un an que je me suis lancée là-dedans, et je ne regrette pas. Le pari est bien souvent gagnant, et même rentable (et plein de bonnes surprises).
Auteur.e : Laura
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